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Bligblagblog
26 novembre 2007

Worlds pas assez à part

Les boy’s bands, c’est un peu comme les monstres dans les films du genre, alors qu’on croit s’en être définitivement débarrassé, ils reviennent nous foutre les jetons une dernière fois. Les Worlds Apart, bien décidés à ne pas être l’exception qui confirmerait la règle, ne dérogent donc pas à celle-ci.

Replaçons dans la grande histoire de la musique, cet incident en tralala mineur que furent les Worlds Apart. C’est un groupe anglais crée dans les 90’s à partir de 3 bogosses fadasses, pas grand-chose donc.Ils s’illustrèrent notamment en reprenant Je te donne de Goldman, histoire de faire les malins parce qu’ils comprenaient la moitié de la chanson (la moitié anglophone cela va sans dire). Histoire surtout, d’émouvoir les adolescentes aux hormones effervescentes, les poussant ainsi à l’achat de leurs merdes discographiques poisseuses, sous couvert de reconnaissance de la culotte. C’est juste petit. La mauvaise nouvelle dans ce retour ne tient pas tant dans son existence que dans les moyens crapuleux avec lesquels il fut fomenté. En effet, pour leur retour tant attendu, au moins par Christiane pinchon, notre cow-girl périgourdine préférée, les Worlds Apart reviennent nous interpréter une reprise d’On écrit sur les murs de Demis Roussos dont on se serait passé allègrement.

Replaçons brièvement dans la grande histoire de la musique ce souvenir glorieux que fut Demis Roussos. Un peu comme Paris Hilton est conne, Demis Roussos est grec, sauf que lui ce n’est pas de naissance vu qu’il est né en Egypte de parents grecs émigrés mais on s’en contrefout. On lui doit entre autres Quand je t’aime, fruit d’une collaboration véreuse avec Didier Barbelivien, dont nous retiendrons ces quelques paroles schizomystiques  :« quand je t’aime, je ne sais plus qui je suis, un mendiant ou un messie ». C’est en 1989 qu’il nous gratifia d’on écrit sur les murs, repris par nos 3 larrons. Si ce n’est le message pro vandalisme nous noterons ici la force du vide idéologique parfaitement illustré par cet extrait : « on écrit sur les murs pour que l’amour se lève un beau jour sur le monde endormi ».

Bref, alors que l’urgence d’une reprise ne se manifestait pas, la seule interrogation qui se pose alors est provocation ou attentat terroriste ? Que fait Nicolas Sarkozy et sa volonté de rupture hein ? elle est où la rup-tu-re !!! Je m’emporte, mais quand même, alors que les artistes avec des chansons qui n’attendent que d’être écoutés ne manquent pas, il faut qu’on nous ressorte trois radasses toujours aussi insipides, exhalant les relents rances, que l’on ne ressent plus guère que lors de la sortie d’une énième compil des années 80.
Bien sûr personne ne sera obligé d’écouter, alors pourquoi tant de gens vont le faire, pourquoi *?

* : Là normalement, le pourquoi se termine dans un sanglot déchirant, mais je ne suis pas très fort en sanglot déchirant.

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