Et david pujadas fauta

L’heure est grave. Je vous rassure le maître du zodiaque n’a pas frappé a nouveau, et je ne parle pas de l’astralement vôtre Elisabeth Tessier. D’ailleurs si l’on en juge par les audiences de la saison 2 de cette traque cosmique, il ne risque pas de se manifester d’aussi tôt. Je ne vais pas m’en plaindre pas, oui oui je sais la critique est facile. Mais je ne vais pas non plus m’en féliciter, même si j’y suis un peu pour quelque chose vu que je n’ai pas regardé. Enfin si, les 15 dernières minute histoire de frissonner un peu de terreur avant ma verveine, devant un final aussi palpitant qu’un dimanche à Mouzon dans les Ardennes.  J’ai rien contre Mouzon, mais faut reconnaître que l’ennui y prends beaucoup trop de place, surtout le dimanche, c’est pas dieu permis d’autant se faire chier le jour du seigneur. Non c’était franchement pas terrible, et je parle encore du maître du zodiaque pour les trois du fond qui sont largués. Je dis du mal, mais globalement, que ce soient les menhirs qui saignent ou le volcan qui fume, les sagas de l’été peinent à enflammer les foules, plus réticentes qu’avant, à regarder un truc dont on se demande sans cesse s’il n’est pas uniquement basé sur le décor. Par là dessus les séries américaines sont arrivées, histoire de mettre un peu la pression en renouvellant le genre avec une insolence que n’aurait pas renié cette salope de Nelly Olson. Allons nous nous en plaindre ? Bien sûr que non, même si on aimerait voir plus souvent des productions française dont on pourrait être fier. Sous le soleil est peut-être la série française la plus vendue à travers le monde, faut il pour autant que ce dernier retienne de la France cette exception culturelle là ? Il est grand temps que les scénaristes se lâchent, et qu’on les laisse faire.

    Mais je vous le rappelle l’heure est grave, et vous vous m’avez laissé m’étaler en poncifs critiques, je ne sais pas ce qui me retient de vous flanquer une raclée. Nous n’avons donc plus le temps de prendre des pincettes, le jeudi 2 Octobre 2006 David Pujadas, lui-même, a fauté en plein 20 heures. Je sais c’est plutôt âpre et brutal comme nouvelle. Alors qu’il expliquait ce qu’était l’I.R.M. il s’est vautré en disant : Imagerie à Résonance Médicale. Aaaaargh ! Pourquoi pas imagerie à sens giratoire inversé ou à résonance menthol pendant qu’on y est ! Non David, c’est Imagerie par résonance magnétique. Magnétique, comme le bleu de mes yeux noisettes, sous la lumière du jour qui s’éteint, c’est pourtant simple. Bon c’est pas très grave, mais pense à tous les malades qui ne passent d’I.R.M . Veux tu vraiment qu’ils croient que les examens qu’ils passent n’ont pas de résonance médicale ?  Hein, qu’ils passent des examens à résonance non-médicale. Tu crois que ça remonte le moral toi quand on te balance ça en pleine tronche alors que tu te bats, ne serait ce que pour ne pas t’étrangler en dormant, avec les tuyaux qui habitent ton corps ? Je l’admets mon cheminement est un peu tiré par les cheveux, mais justement quand on en a plus, on a le droit d’être un peu susceptible. D’autant plus que bon la maladie, fort heureusement, n’épargne pas les cons, mais ne rend pas moins con non plus. Aucun lien tangible entre connerie et maladie, si ce n’est une vague rime, n’ayant ce jour été prouvé. Tout ça pour dire, que tu dois faire attention David , c’est pour toi que je dis ça.