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Bligblagblog
21 février 2007

Britney Spears et la mediaparentalité

    Quand j’ai vu Natalie Portman, le crâne rasé, dans V pour vendetta, je me suis dit qu’elle était belle comme une Nathalie sans h.
    Quand j’ai vu Sigourney Weaver, crâne rasé, dans Alien 3, je me suis dit que ça ne suffirait pas à faire peur à la grosse bébête.
    Quand j’ai vu Demi Moore le crâne rasé dans A armes égales, je me suis dit que ce n’était pas la taille des cheveux qui faisaient en grand navet.
    Enfin, quand j’ai vu Britney spears se raser le crâne, je me suis dit qu’après avoir joué les barbies pute dégoulinante de désir, elle était peut-être en pleine dessiccation.
     Dessiccation, page 357 du fashionably correct Larousse 2005:  Elimination de l’humidité d’un corps. Sur cette explication quelque peu graveleuse en plus d’être tirée par les cheveux ( oui bon) du coup de tête de Britney, éclaircissons un autre point.  Ce sont ses cheveux, elle fait ce qu’elle veut avec et surtout on s’en ratatape le ionf par terre si vous me permettez cet écart de langage. Par contre, que ce happening capillaire soit jugé suffisamment important pour intéresser plusieurs télés américaines, avec interventions de consultants et autres psychologues, je dirais que ça me défrise au risque d’abuser du champ sémantique de circonstance.
     Rassurez vous je n’ai aucune velléité de vouloir dessiller les médias américains sur l’état du monde. Je mets même en sourdine mon côté dame pipi, qui leur demanderait pourtant bien de le laisser dans l’état où ils l’ont trouvé. Mais quand même, ce battage médiatique n’est-il pas un peu excessivissime™JP ? Certes, ces derniers temps, Britney ne semblait pas se vautrer dans l’insouciance de vivre la plus absolue. Sans vouloir m’avancer, je ne suis pas certains qu’être traqué par les caméras, soit le plus court chemin vers le bonheur terrestre auquel prétend aspirer l’être humain. La guerre en Irak non plus du reste contrairement à ce que G.W.B voudrait nous faire croire.
    Mais Britney peut-elle vivre sans caméra ? Présentes dans sa vie depuis son enfance, le regard toujours posé sur elle ne sont-elles pas un peu comme une mère ou un père. Se pose alors le problème de la médiaparentalité. L’adoption d’un enfant star par des caméras, n’est-il pas contraire à l’intérêt supérieur du même enfant ? Visiblement si, alors que l’hétéroparentalité non, d’ailleurs c’est la seule autorisée à œuvrer pour cet intérêt supérieur, elle est  aussi la seule à autoriser le divorce. De là à dire que ce dernier n’est pas contraire à l’intérêt supérieur des enfants, il y a un pas que je ne franchirai pas, par respect envers les enfants aux maisons ennemies.
    Le plan rasage de Britney n’aura pas eu que des inconvénients, en occupant un peu la scène médiatique le jour de la mort de Papon, elle nous a permis, l’espace de quelques instants d’oublier que cette engeance était née, c’est déjà ça.

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