Fiat lux ou le rapport ténu entre Paris Hilton et la lumière

    Pour que la lumière vienne sur la terre Dieu dit un jour que la lumière soit faite, plus précisément, parlant latin couramment il dit : « Fiat lux ». À l’écoute de ces deux mots, je ne peux m’empêcher de penser à un de mes meilleurs amis, dont une des devises était : une Fiat c’est bien, une voiture c’est mieux. En fait, il parlait des Lada, mais Dieu n’a pas dit Lada Lux, et ce n’est pas complètement absurde avec Fiat. Reconnaissez que peu de personnes associent spontanément Luxe à Fiat, alors qu’à Paris Hilton si, preuve s’il en est que le luxe s’est bien vulgarisé.
    La lumière vint donc sur terre, le jour tout du moins. Il y a bien eu les bougies pour lutter contre la nuit, mais comme je vous le disais dans l’article du 19 décembre, tout le formaldéhyde qu’elles dégagent n’est pas rassurant pour la santé. En 1879, Edison, l’inventeur du phonographe, et donc un petit peu celui du lecteur DVD, eu l’idée un peu saugrenue de mettre un filament de charbon dans une ampoule de verre. Ensuite à l’instar de Paris Hilton qui le fait dans sa tête, il fit le vide dans l’ampoule Pourquoi ? Me direz-vous, avec l’arrogance qui vous caractérise parfois quand je commence à vous gonfler. La combustion du charbon, nécessite la présence d’oxygène, en vidant l’air, il empêchait donc la combustion du filament de carbone lorsqu’il le portait au rouge blanc, en le faisant traverser par un courant électrique. En bref, Edison n’était pas la moitié d’un con comme Paris Hilton, qui nous prouve parfois qu’elle n’est pas que la moitié d’une conne. Ensuite, l’ampoule évolua, s’adapta aux époques, laissant parfois ses empreintes. Aujourd’hui, la tendance est à la diminution de la consommation d’énergie voire à l’économie d’énergie pour les ampoules bien sûr, en ce qui concerne LA tendance people glam-slut-style, le terme économie est banni, on a qu’une vie aussi faut dire.
    En inventant l’ampoule, Edison n’avait pas pensé aux inconvénients de son invention. Parce que toutes les inventions ont leurs effets pervers. Par exemple la fission atomique, c’est génial pour éclairer nos ampoules, mais l’arrivée imminente d’une guerre nucléaire fait frémir jusque dans les quartiers généraux, c’est dire. La plaie de l’ampoule, c’est la guirlande lumineuse. Loin d’être guirlandophobe, je les trouve d’ailleurs souvent charmantes. Après il y a des limites qu’il faut parfois poser surtout en ces périodes de noël où, sous le fallacieux prétexte que tout est merveilleux, certains se laissent aller jusqu’à faire parfois sous eux.
    - Recouvrir sa maison ou son balcon de guirlandes lumineuses est un exercice esthétique périlleux que, j’ai le regret de le dire, très peu dominent, autant renoncer et adopter la sobriété. 
    - Envahir le jardin de pères Noëls et autres biches lumineuses rends heureux surtout ceux qui les installent, tranquillement affalés dans leur canapé, ils ne voient pas l’étendue du carnage.
    – Au-delà des dépenses énergétiques futiles et égoïstes, certaines installations lumineuses peuvent déclencher des crises d’épilepsie chez les personnes sensibles, pensons à elles.